histoire de la laïcité à lécole
En effet, la loi du 15 mars 2004, encadrant le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics, tente le pari d’unifier par une neutralité protectrice, ignorant par la même toutes les croyances, au risque – pour certains sociologues - de fragiliser le lien social qu’on voulait précisément consolider. René Rémond évoquait la loi de 1959 en disant qu'elle avait réconcilié ce que 1905 avait séparé. L'Empire créa, pour l'enseignement secondaire et supérieur, l'université et institua le monopole de la collation de grades. De la séparation des églises et de l’État à nos jours en passant par la loi de 2004 sur les signes ostensibles, cette acception de la laïcité concerne désormais tous les aspects de l’École : ses personnels, ses enseignements, ses locaux et ses usagers1. Cette tension dévoile une laïcité, s’éloignant un peu plus au fil du temps de son fondement premier, la liberté de conscience dans le respect de l’ordre public et endossant davantage le rôle d’un principe unificateur neutralisant, au point que certains peuvent y voir un dévoiement (Bauberot, 2015). Pour l’égalité des chances de chacun, pour une école de qualité, pour la cohésion de la Nation, pour l’intégration harmonieuse de ceux qui ont choisi de vivre en France, pour bannir les communautarismes, pour former des citoyens éclairés . HomeAll issues46DossierDeuxième partie : approches théma...Laïcité à l’école : évolution du ... Cet article s’applique à reconstituer les processus socio-politiques qui président à la définition de la laïcité en milieu scolaire. Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Il garantit la liberté de conscience, la liberté de croire, ou de ne pas croire et le choix de sa religion. Dans cette configuration, si la part identitaire prend le dessus, la citoyenneté se réduit à la nationalité dans laquelle le pluralisme, fondement de la démocratie et du lien politique (Arendt), tend à laisser la place à une conformité aux normes. Enfin, les événements dramatiques qu'a connus la France en janvier 2015 ont amené la ministre de l'Éducation nationale à décider d'un plan de mobilisation, dont le premier axe est de « mettre la laïcité et la transmission des valeurs républicaines au cœur de la mobilisation de l'École. Ressources scientifiques et pédagogiques. La pédagogie de la laïcité définirait un espace où chacun pourrait débattre, s’engager, fonder des valeurs : « C’est la recherche, à travers l’universalité du sacré avec ses interdits et ses permissions, d’un fonds de valeurs fédératrices, pour relayer en amont l’éducation civique et tempérer l’éclatement des repères comme la diversité, sans précédent pour nous, des appartenances religieuses dans un pays d’immigration heureusement ouvert sur le grand large » (Debray, 2002, p. 3-4). 5 Pour une synthèse des débats voir Ricci Lempen, S. (2006), In Nordmann , C (Dir.) 28Ce rapport très conséquent de 145 pages a contribué largement à orienter les débats des experts civils de la commission STASI, commission qui d’ailleurs a été traitée médiatiquement comme la commission "du foulard". » 19h - 20h30 : Matthieu Lahaye - « La neutralité : un principe de l’école républicaine à … 16h-17h : Rainer Bendick - « Une approche binationale de l’enseignement du fait religieux : l’exemple franco-allemand » 17h30-18h30 : Ismail Ferhat - « La laïcité à l’école : toute une histoire ! Activité, expérience, soin et éducation — Varia, Quelle architecture pour l'école de demain ? Schmitt, C. (2011). 27Ce rapport marque le déplacement d’une laïcité religieuse vers une laïcité identitaire et culturelle. Mais, selon Défendre la laïcité à l’école en quelques mots, pourquoi ? Or, elle est devenue un idéal, une valeur positive d’émancipation, au service des valeurs. 18Un évènement inquiète les pouvoirs publics, l’histoire "des foulards de Creil", lors que trois jeunes filles voilées se voyant refuser l’accès à leur collège, créent un émoi sans précédent. Le concordat signé en 1801 en définit les relations, l'État exerçant un assez fort contrôle sur les Églises, dont il rémunère les ministres du culte. Parallèlement, au fil des régimes successifs, le contrôle du système d'instruction par l'Église était plus ou moins fort, notamment à travers le présence ou non, de représentants des cultes dans le conseil supérieur de l'instruction publique. La journée du 9 décembre, jour anniversaire de la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État, devient un moment d’échange pour valoriser la laïcité afin de réaffirmer l’attachement de la fonction publique à la laïcité. 12Si la Loi de 1905 permet à l’école d’être garante de la liberté de conscience des individus, les pouvoirs publics n’hésitent pas à rappeler la neutralité de l’État et ici le concept de laïcité vient se heurter dans les années 1936-1941 à toutes formes de prosélytismes. La démocratie contre elle-même. La monarchie de droit divin où le roi, sacré à Reims, apparaissait comme le « lieutenant de Dieu sur terre » est combattue par un gouvernement de type républicain. Enfin, l'islam (« les islam », faut-il peut-être dire) n'a pas un mode d'organisation semblable à celui des autres cultes. Cette mobilisation publique sans précédent pour les valeurs d’une République meurtrie s’annonce comme un combat dont l’adversaire n’est plus celui de 1905. Seules comptent la conformité des actes aux règles procédurales. 39On peut ainsi voir dans la laïcité et sa prise en charge juridique deux modèles en tension de formation du citoyen. Cette protection se voit depuis 2004 renforcée par la neutralisation de l’espace scolaire, espace juridiquement flou entre sphère privée et sphère publique. Cette situation nouvelle explique l'opposition de l'École laïque et de l'École catholique, et les affrontements, dans certains villages, entre l'instituteur et le curé. Cette loi d'apaisement et de réconciliation ne s'est pas imposée aisément. Dans un contexte culturel donné, le signe associe de fait un signifiant (la forme) et un signifié (le sens) qu’un individu lui donne pour se faire comprendre des autres individus (De Saussure, 1995). La laïcité est une notion bien française, difficilement traduisible dans d'autres langues. Face à ces manifestations, « les écoles doivent rester l’asile inviolable où les querelles des hommes ne pénètrent pas » (circulaire Jean Zay, 1937). L'histoire de la première partie du XXe siècle, et notamment, les deux guerres mondiales, allait permettre la fraternisation, dans les tranchées ou dans la résistance entre « celui qui croyait au ciel et celui qui n'y croyait pas » (Aragon, La rose et le réséda). Le mouvement de sécularisation se poursuivit, au plan politique, avec l'avènement de la République. Les équilibres trouvés entre les Églises et l'État se trouvent interrogés dans la dernière partie du XXe siècle par l'importance de l'islam en France. Dans ce sens, la laïcité devient une valeur fondatrice (commission Stasi) ou universelle (lois d’orientation et charte de la laïcité) permettant d’unir et de vivre ensemble, elle prend le sens de guide ou de référence dans un délitement du lien social et la fracture des peuples. À ce sujet, Galichet parle de « degré de substantialité de la référence identitaire qui a toujours été au cœur non seulement des controverses politiques de la citoyenneté, mais aussi des controverses pédagogiques sur l’éducation civique » (1998, p. 14). Pourtant, progressivement, un équilibre fut trouvé. C’est bien cette double entrée qui guidera la laïcité et son expression par les signes et les symboles. 47Elle ne se prononce pas sur la légitimité des croyances, mais opère comme un principe d’égalité permettant à chacun, selon le respect de règles procédurales, de participer à la vie de la cité. La fin du XXe siècle fut marquée de grandes manifestations. L'histoire de notre pays est, avant la laïcité, marquée par la sécularisation, une émancipation progressive de la tutelle ecclésiale, dans trois champs : le champ intellectuel, le champ politique et le champ moral. Guerre discriminatoire et logique des grands espaces. Égalité des chances… ou des réussites et des places dans l’enseignement supérieur ? 2 Une analyse de contenus sur le modèle d'analyse de Bardin (2007) a été opérée sur les principaux textes juridiques (lois, circulaires, décisions du conseil d'État, commissions et rapports) couvrant la période de 1905 à 2016. Situations de vulnérabilité : paroles, savoirs, pouvoirs - Varia, Éducation(s) et Spiritualité(s) : Conceptualisation, problématisation, applications – Varia, Innovation - Changement : enjeux et méthodes pour la recherche en éducation –Varia, Les difficultés professionnelles des enseignants - Varia, En quoi les différentes pratiques de débats démocratiques, s’appuyant sur les Humanités, peuvent-elles contribuer à lutter contre les inégalités scolaires et sociales ? Nous avons pu ainsi dégager, par l'analyse sémantique, les évolutions du concept de laïcité à travers les registres et les discours officiels. 2014. (2009). La laïcisation toucha le personnel enseignant : en obligeant chaque département à disposer d'une école normale pour les garçons, d'une part, et pour les jeunes filles d'autre part, l'État créa un corps d'instituteurs et d'institutrices laïques, ce qui allait permettre, d'ici à la fin du siècle, d'écarter tout congréganiste des écoles publiques. Comme valeur elle alimente des attitudes de combat ou d’unification autour d’un esprit laïc. Pour relever ces nouveaux défis, l'État avait besoin de s'associer à toutes celles et ceux qui avaient des compétences en éducation, dont les maîtres des écoles catholiques. De 1789 à nos jours. Sur la loi de 1882 rendant l’instruction obligatoire et l’école publique laïque 1ère thèse : Lors de la laïcisation de l’école publique, plusieurs conceptions de la laïcité se sont affrontées. La laïcité s’en trouve, selon certains auteurs, dévoyée (Baubérot, 2015, Mabillon & Zoia, 2014). En ce sens, elle encadre et interdit (1905, 1958, 2004) à partir d’une norme qui n’est pas négociable, c’est ce qui demeure premier. Mais ils ne sont pas des établissements confessionnels réservés aux seuls catholiques. La loi constitue le nouvel outil d’apaisement par rapport au voile et une réponse politique à la montée des partis d’extrême droite suite à l’élection présidentielle de 2002. Se pose alors la question de savoir comment aborder ou faire respecter cette laïcité-neutralité en milieu scolaire. Après avoir écarté les représentants des cultes du Conseil supérieur de l'instruction publique, les lois Ferry (1879-1885) systématisèrent l'obligation et la gratuité de l'instruction publique, et instituèrent l'École laïque. La laïcité « à la française » dans laquelle l'Église catholique a appris à vivre depuis un siècle et demi n'est pas familière à certaines communautés musulmanes. Cette obligation légale rejoint le choix pastoral de l'Enseignement catholique (cf. « L'enseignement privé représente une forme de collaboration à la mission d'éducation nationale qui le fait ainsi participer au service public. Nous sommes en présence de 4 documents. Dès 2005, les symboles de la République viennent, à la différence des signes religieux, rappeler la position institutionnelle publique incontournable dans l’éducation des élèves, futurs citoyens (2005, 2013, 2015). 1Sous la pression de l’actualité et de la multiplicité des revendications identitaires, l’opinion publique n’a de cesse d’interpeller l’École, depuis les années quatre-vingt, dans sa capacité à transmettre les principes et les valeurs de la République et à faire vivre la laïcité. Benelbaz, C. (2011). 29Ces trois objectifs marquent une laïcité dont la portée et le sens se déplacent. « L’urgence de comprendre ». Une laïcité « légitime ». L’Islam et la question des minorités culturelles sont au cœur de l’actualité entraînant avec eux des manifestations individuelles ou collectives qui, par ricochet, atteignent l’École comme en témoigne la succession des rapports ou commissions sollicités par les pouvoirs publics. Si la laïcité a pris, depuis plus d’un siècle, le sens de neutralité en particulier religieuse, elle a connu des degrés de neutralité différents selon les époques. La laïcité à l’école assure des droits et des libertés aux élèves. L’école devient un espace neutre c’est-à-dire imperméable en principe aux idéologies religieuses et politiques ainsi qu’à la publicité et autres pressions du marché. Face à cette tension, les pouvoirs publics se tournent encore plus distinctement dans les années 2000 vers les valeurs puis la pédagogie. Foucault, M. (1967/1984). Through the question of religious symbols, we will seek to identify the history of conceptions of secularism from 1905 to 2016. La laïcité, quel héritage ? Les laïcités dans le monde. Globalement, la conception de Jules Ferry2 (et de Ferdinand Buisson3) l’a emporté. On y retrouve tous les ingrédients contenus dans les rapports antérieurs : le primat de l’ordre scolaire sur les désidérata des communautés et celui d’un projet éducatif émancipateur. Les inventaires des biens de l'Église donnèrent, en beaucoup d'endroits, lieu à de violentes contestations. Portier, Ph. Les lois sont génératrices de tensions entre contenus et visées (Benelbaz, 2011). La constitution confirme l’orientation donnée par les textes de lois précédant à la laïcité, laquelle est envisagée dans le sens de séparation et de neutralité de l’État4, exigence rappelée en 1989 sans que le terme soit explicitement mentionné. Gauchet, M. (2002). Paris : La documentation française. En effet, la loi de 2004 et la promotion de la République réaffirmée depuis 2005 avec la mobilisation autour des valeurs instituent l’École comme « ciment de la Nation ». 19Dans ce contexte, les comportements d’une minorité d’élèves cristallisent les controverses diffuses sur la laïcité. : Le foulard islamique en questions. Article 2 : La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte. L'École publique devait servir la lutte contre le cléricalisme. Le troisième et dernier est spatial, l’École sanctuaire se renforce et devient un espace neutre et vierge d’identités sur le plan juridique. 40Le traitement de la laïcité par la loi de 2004 fait le choix de l’interdiction plus que celui de la responsabilité de chacun que prônait la loi de 1905. Beaucoup de Républicains pensaient qu'une École trop dépendante, encore, de l'Église, entretiendrait une trop forte influence de l'Église sur la société. Elle les protège de tout prosélytisme et de toute pression qui les empêcheraient de faire leurs propres choix. 8La loi de 1905 vient mettre fin à vingt-cinq années de tension entre la République et l’Église catholique revendiquant l’une et l’autre, l’autorité morale sur la société. Paris : Gallimard. Il s’agit au regard des contextes sociaux et politiques du moment de faire de la laïcité la force salvatrice d’une République menacée en séparant l’enfant, de l’élève pour former un citoyen universel. Comment les interpréter ? Si cette tendance idéologique est marquée par les deux lois d’orientation successives (2005,2013), le législatif ne saurait répondre entièrement à l’instauration ou la restauration (pour les partisans d’une IIIème République perdue) d’une culture commune en vue d’une intégration de tous. 33Durant cette dernière période, le lien entre l’État, la Nation et la République se voit renforcé : « Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République » (loi d’orientation 2005). Deux évènements viennent réaffirmer la conception d’une école sanctuaire : La lutte se porte contre le prosélytisme politique dans l’entre-deux-guerres (embrigadement politique avec le développement de l’extrême droite). Lorsque la République s'installa plus durablement après la chute du Second Empire, la question scolaire se radicalisa. Québec : Presses de l’université Laval. La situation entre les Églises et l'État se tendit à la transition des XIXe et XXe siècles. La sphère publique désigne, au sens de Carl Schmitt (2011), celle où le citoyen est soumis aux lois communes de la République, alors que dans la sphère privée les règles qui s’appliquent sont celles spécifiques au groupe. En France, nous sommes bien souvent en tension entre deux modèles éducatifs contrairement aux pays nord-américains (Kimlycka, 2001). Dans le cas de la mise en œuvre du principe de la laïcité (séparation des églises et de l’État), cette approche permet d’envisager les relations entre les discours (politiques, éducatifs et pédagogiques et les pratiques en établissements scolaires qui ont permis la construction et l’évolution du concept de laïcité. 24Ainsi, un signal politique fort fut lancé pour tenter de mettre fin aux controverses sur la laïcité et son application en milieu scolaire : la loi sur le port des signes religieux de 2004, la première de ce type en Europe. This cartography is the result of a complex history linking social, political and geopolitical data with repercussions on life of schools. Dans un contexte tendu, trois rapports (Obin, Baroin, Debré) et une commission (la commission Stasi) viennent, entre 2003 et 2004, durcir les positions et proposer une loi devenue pour beaucoup nécessaire, malgré les positions divergentes affichées par nombre d’intellectuels (Pena-Ruiz, 2003 ; Obin, 2004 ; Kintlez, 2007 ; Bidar, 2012). Échangeons sur l’article 6 : « La laïcité de l’École offre aux élèves les conditions pour forger leur personnalité, exercer leur libre arbitre et faire l’apprentissage de la citoyenneté. Peu à peu, cependant, l'association des établissements privés, essentiellement catholiques, au système éducatif d'un État laïque s'imposa comme un équilibre largement accepté par la Nation. La seconde interprétation concerne la laïcité comme valeur. Pour ce faire, nous avons mené une étude de type historique en nous appuyant sur des éléments juridique, politique et sociaux, qui tentent de montrer les tensions en jeu et l’évolution des modèles éducatifs s’y rattachant. Paris : Le Seuil. La souveraineté n'émane plus de Dieu, mais du peuple. Gilles Gaston Granger). Ces combats s'exprimèrent de façon particulièrement vive dans les relations des sciences et de l'Église, notamment à l'occasion de l'affaire Galilée ou des théories de l'évolution. L'histoire de notre pays est, avant la laïcité, marquée par la sécularisation, une émancipation progressive de la tutelle ecclésiale, dans trois champs : le champ intellectuel, le champ politique et le champ moral. 6Une approche des signes religieux et des symboles à l’École entre 1905 et 2015 donnerait à voir les enjeux, les tensions, les dynamiques et les choix opérés dans la prise en charge de cette question de la laïcité au sein des établissements scolaires. Cette cartographie est le fruit d’une histoire complexe liant des données sociale, politique, géopolitique ayant des répercussions sur la vie des établissements scolaires. Ces dernières orientations accentuent les symboles et les valeurs de la République comme références et modèles (Pierce, Ogden& Richards, 1923) d’une identité citoyenne républicaine avec le souci « d’associer dans un même mouvement la formation du futur citoyen et la formation de sa raison critique. La couverture médiatique de ces évènements fait toutefois du voile une question publique et réanime le débat entre revendications identitaires attitudes de compréhension et de tolérance et réaffirmation musclée des principes laïques. Le Cours de linguistique générale. Les pouvoirs publics oscillent dès lors entre séparation (1905), conciliation (1989), neutralisation de l’espace scolaire (2004), vivre ensemble (2000-2016) et font émerger un concept de laïcité pluriel (Baubérot, 2015). Mais dès le XIXe, les aléas de la législation du divorce, par exemple, soulignent la prise de distance avec la morale catholique. Les tâches de l’éducateur politique, in Lectures 1. Paris : Gallimard. MENU. Céline Chauvigné, “Laïcité à l’école : évolution du concept dans une approche historique et juridique”, Éducation et socialisation [Online], 46 | 2017, Online since 01 December 2017, connection on 19 February 2021. La séparation des Églises et de l'État a été établie par la loi de 1905, mais l'idée de la neutralité religieuse de l'État et du respect de tous les cultes remonte au moins au XVIIe siècle. Rennes : PUR. La loi de 1905 ne fut pas admise, à l'époque, par le Vatican et beaucoup de catholiques dénoncèrent la spoliation entraînée par la loi qui fit des Églises et de leur contenu des propriétés communales. Nous chercherons, à travers la question des signes religieux, à identifier l’histoire des conceptions de la laïcité de 1905 à 2016. Elle s’est inscrite dès les années 1880 dans une lutte entre le nouvel État républicain et l’Église catholique. Le deuxième glissement est idéologique et politique. Des formations mises en place par le Conseil des Sages de la laïcité à Poitiers permettent aux futurs chefs d’établissements et … Rapport au ministre de l’Éducation nationale, JP Obin, 2004. La question du voile donne lieu à de nombreux débats et a entraîné la loi de mars 2004 sur l'interdiction des signes religieux à l'École : « Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.
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