gagner la guerre suite
Lorsque ce type de phénomène se produit, les causes peuvent être multiples : l’intrigue peut être trop violente ou sombre pour certains, le livre peut trop sortir des codes auxquels est habitué le grand public, les personnages peuvent générer une forte empathie chez certains et aucune chez d’autres, etc. – Certaines réactions de Benvenuto sont peu logiques, compte tenu de son statut de maître espion, de connaisseur des arcanes politiques, d’assassin au sang froid, etc. Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Gagner la guerre, perdre la paix Georges-Henri Soutou : La grande illusion. Dans le même univers, Janua Vera est exceptionnel, et le sentiment du fer est tout sauf exceptionnel (je suis le seul à le penser je crois). La description des duels à l’épée, de l’environnement du personnage, tout fait qu’on a l’impression de plonger dans une fresque colorée, mais surtout vivante. D’après les grands généraux allemands ils savaient à la fin 41 qu’ils ne pourraient plus gagner la guerre. Bon, soyons honnête après le magistral coup de coeur pour Gagner la guerre (le roman), il était quasiment impossible que je craque autant pour la BD. Gagner la guerre fait partie de ces livres très polarisants, qui ne génèrent que deux types de réactions : on aime, voire (souvent dans ce cas précis) on encense, ou on déteste (voire, ici, on vomit). J’ai, à titre personnel, un autre problème : je trouve franchement réducteur de qualifier un auteur de génie littéraire juste parce qu’il a une maîtrise très élevée du vocabulaire et qu’il sait forger un texte élégant. Je pensais m’abstenir pour celui-ci mais finalement il m’a l’air pas mal du tout 😊, Finalement tu es moins critique que je ne l’imaginais, ou le craignais. La seule critique que ses détracteurs pourraient peut-être émettre à l’encontre du roman de Jaworski ; une certaine forme d’élitisme stylistique et scénaristique vis-à-vis de ce que produit l’oligopole éditorial. (même s’il n’a pas l’appellation Culte d’Apophis je suis ravie de voir que tu as accroché au roman) Je suis globalement d’accord avec tout ce que tu soulignes, c’est très agréable de voir une critique aussi détaillée et aussi travaillée sur un livre qu’on a adoré. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Google. Blabla, blabla…… C’est bon j’arrete , je ne vais pas vous faire ressentir ce que j’ai ressenti en lisant ce livre non plus.) En effet, voilà qui pourrait me séduire. Etant donné qu’il s’agit de Fantasy, les Nains et les Elfes (ainsi que deux mentions à des « Uruk Maug », comprenez des orcs) sont présents. J’ajoute : quand bien même relire du Jaworski n’est pas ta priorité, prends le temps de lire la relativement courte nouvelle Mauvaise Donne dans le recueil Juana Vera. Comme une Camorr ou une Lankhmar, elle devient ainsi un acteur à part entière de l’histoire. Quand on voit la pauvreté litteraire de certains … Le moment où je te trouve un peu dur, et même si j’ai trouvé d’autres critiques à ce sujet, c’est concernant le traitement des femmes. Et puis ce final quoi, bordel ! Je voudrais insister sur le côté très travaillé des personnages (mais voyez plus loin tout de même) que j’ai déjà évoqué : vous vous doutez bien que si les figurants sont soignés, les personnages principaux tutoient, pour certains, le sublime : Benvenuto, bien sûr, mais aussi Sassanos ou le Podestat sont un régal de nuances, de subtilité, de solidité. La narration souffre de lourdeurs, longueurs, repetitions et la fluidite d’un Gagner la Guerre est ensevelie dans cette gangue qui vient ralentir le deroule de l’histoire a un point quasi ridicule. En découvrant la bête, il y a de quoi être impressionné : un pavé de près de 700 pages dans la collection des Moutons Électriques au rayon Bibliothèque Voltaïque le tout enrobé d’une superbe couverture d’Arnaud Cremet. Après la mort de son co-consul, celui-ci à mené la République seul, en précisant qu’il ne conserverait le pouvoir que jusqu’à la fin de la crise, le rendant alors au Sénat afin que soient organisées des élections en bonne et due forme. Enfin, il faut préciser que le roman approche des 700 pages. D’ailleurs, petite anecdote, « Rois du monde » est en fait la traduction du terme « Biturige » qui est un des royaumes de la celtique à cette époque. Du coup je lis et apprécie les textes de Monsieur Jaworski, mais n’en suis pas un inconditionnel. Je crois que Gagner la guerre est le seul livre que je déteste. D’un côté, c’est rafraîchissant dans un contexte Fantasy ; mais d’un autre côté, ça devient vaguement abusif, voire ridicule, à la longue. Je suis persuadé qu’à l’avenir, au cours de tes prochaines lectures, les figures de Benvenuto, de Sassanos ou du Podestat, voire de Ciudalia, se rappelleront insidieusement à ton souvenir, car ce sont des peintures si marquantes qu’elles ne quittent pas aisément le lecteur. Je n’ai pas ressenti de longueur comme certains. Je ne suis pas déçu, tu soulèves les qualités comme les défauts. Si vous souhaitez avoir d’autres avis sur ce roman, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de l’Ours inculte, de Dionysos sur le Bibliocosme, de Boudicca sur le même blog, de Lorhkan, de L’épaule d’Orion, du Journal d’un curieux, de Xapur, de Fourbis et Têtologie, de Tachan. Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com. Alors que la guerre contre Ressine s’achève sur une éclatante victoire navale de la République, Benvenuto est chargé d’une bien basse besogne occulte, menant une diplomatie parallèle d’un côté, jouant un double-jeu avec ses propres compatriotes pour le seul intérêt de son protecteur au lieu de celui de Ciudalia proprement dite de l’autre. Les intrigues de palais alternent avec les combats militaires. Mais ça surprend. Drapé dans ce genre fourre-tout, Gagner la guerre, suite de la nouvelle « Mauvaise donne » de Janua Vera, est avant tout un roman de cape et d’épée. Je l ‘ai lu comme on boit une bière bien fraiche en été. Les livres d’inspiration celtique, j’en ai plus que ma claque, je préférerai plutôt lire quelque chose d’inspiration aztèque, khmer, inuit ou varègue, modelé sur le Songhaï ou Koush, ça me changerait du tout venant de la Fantasy qui exploite ce fond mythologique depuis des décennies…. Gagner la Guerre fait suite à la nouvelle Mauvaise donne du recueil Janua Vera, publié deux ans plus tôt. La faute au style de l’écrivain français, qui est loin d’avoir eu autant d’impact (positif) sur moi que celui de son précurseur (eh oui !) – Il y a des maladresses parfois assez conséquentes, comme le long passage argotique chez le marchand de tissus, du mauvais côté de la limite de l’abscons, ou la description de la ville vue des toits… en plein milieu d’une poursuite haletante et pleine de tension (on pourrait aussi dire la même chose de la description des œuvres d’art, du mobilier et des tapisseries au beau milieu de l’incendie final). Je suis assez frustrée par le nombre d’éléments qui restent dans l’ombre également. Et alors! Et je dois dire que je suis contente! J’ai déjà de plus en plus de mal à supporter les trilogies, alors le fait qu’elles débordent me démotive encore plus ! Cette entrée a été publiée le mardi 28 mai 2013 à 16:43 et taguée, Voir tous les articles par Fabrizio Tribuzio-Bugatti, Ministère de la magie contre souveraineté nationale, La violence sexuelle dans les Contes de fées. Il y a des morceaux qui sont vraiment magnifiés par la présence de l’orchestre classique. Mais la plupart du temps (et c’est le cas ici), ce sont les qualités d’écrivain de l’auteur qui créent une telle dichotomie au sein du lectorat. Mais la composante manquante ici, c’est cette énorme pression de l'opinion publique anti-guerre. La découverte, la qualité du graphisme dans l’ensemble et le suspense par rapport à la suite pourront plaire. Et après avoir reçu une grosse claque avec « Janua Vera » et beaucoup aimé « Gagner la guerre », j’ai exactement la même réaction que toi vis-à-vis de « la trilogie en cinq volumes », que je n’ai pas non plus envie de lire à cause de son contexte celtique. Quand la France perdait la paix, 1914-1920. Pierre Préaud et Agnès Bazin, en charge de ce sujet à la Fédération nationale des courses hippiques, en détaillent les grands axes. Quand bien même il entre dans le vif du sujet, sa réalisation m’apparaît moins réussie. Mais l’écriture est bien. C’est le préambule de Gagner la Guerre et sa lecture est essentielle pour comprendre de nombreuses références dans le roman. J’ai beaucoup aimé Gagner la guerre en partie pour Benvenuto et le podestat et pour les intrigues de crapule . Et maintenant j’ai hâte de découvrir la trilogie de Lynch, que des promos numériques inopinées ont fait glisser dans ma PAL. Un mot sur l’intrigue (dans tous les sens du terme !) GENÈVE/LONDRES/NEW YORK – Pendant que le monde se mobilise pour remporter la bataille contre le COVID-19, nous ne devons pas oublier que nous menons toujours une guerre contre les décès évitables d'enfants et de mères – une guerre que les dirigeants mondiaux se sont engagés à gagner d'ici 2030. Ils m’ont rappelé le mauvais garçon, noceur, coureur de jupons et buveur, d’un des plus fameux Livres dont vous êtes le héros, La créature venue du Chaos, ce qui ne serait d’ailleurs guère étonnant compte tenu du passé de l’auteur en matière de Jeu de rôle. Ah, si seulement Jaworski allait exercer son immense talent du côté d’une fantasy exotique !…, Coucou Il a obtenu de ta part un 4/5 et une chronique constructive! Je n’ai pas trouvé le vocabulaire employé abscons, si ce n’est, bien sûr, la scène un peu longuette chez le marchand de tissus (et pourtant, j’ai quelques bases en argot grâce à un personnage roublard que j’ai eu le bonheur de jouer). Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié par email des nouvelles publications. Il y a un peu trop de maladresses ou de termes abscons dans ce (premier, il faut se le rappeler) roman pour que j’encense l’auteur ou son livre. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux articles. Voilà une critique que nous étions nombreux à attendre de pied ferme ! La France contemporaine est en paix depuis la fin de la guerre d’Algérie, mais le narratif politique de la guerre s’est imposé depuis 2015 à la suite des attentats terroristes perpétrés sur le territoire national. Et comme je le précise en conclusion, j’ai envie d’en savoir plus sur le Vieux Royaume. Bref, on regarde l’arbre, pas la forêt derrière. Gagner la guerre mérite d’être lu, tout en étant conscient que s’il s’agit d’un très bon roman, il n’est pas aussi parfait qu’on a pu le dire. ( Déconnexion /  2021 à 22:54 - Temps de lecture : Pour lire la suite, abonnez-vous : J’ai hâte du coup de lire la suite et d’attaquer réellement l’adaptation de Gagner la Guerre puisqu’il ne s’agit au final que de l’introduction à l’histoire. Le world building est effectivement tres interessant, celtique certes mais Gaulois surtout ce qui est original. Pour être très précis, ce qui divise les lecteurs de Gagner la guerre est le style de Jean-Philippe Jaworski : pour ses admirateurs, auteurs de critiques dithyrambiques, il est digne d’éloges en raison du niveau de langage élevé utilisé et de l’élégance des tournures de phrase employées ; pour ses détracteurs, en revanche, ledit style est caractérisé par son côté pompeux (en même temps, un bouquin de Fantasy qui cite Yourcenar et Sartre…), m’as-tu-lu, pédant, élitiste, lourd, alambiqué, parfois abscons, et j’en passe. Il s’agit d’un mélange de Fantasy Historique (variante : dans un monde secondaire, mais très inspiré par une époque / région / civilisation précise du nôtre), de son sous-genre la Swashbuckling Fantasy ( = de cape et d’épée), de Fantasy politique (les deux variantes : intrigues intra- et inter-royaumes), de Fantasy de crapules (c’est ce qu’est le protagoniste, à la base) et peut-être surtout de Dark Fantasy (que ce soit au niveau de la complexité de la palette morale et psychologique des personnages, du côté explicite de la chose ou de sa noirceur omniprésente, bien que pas dépourvue non plus d’une certaine flamboyance). Alors attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai jamais déclaré, il y a aussi (et surtout, en fait) des points tout à fait formidables dans l’écriture de Jaworski, au-delà du style : le worldbuilding (particulièrement l’aspect géopolitique, mais aussi des créations comme Bourg-Preux et sa Nainerie) est extrêmement solide, les dialogues sont formidables, l’auteur sait créer des scènes d’envergure ou haletantes (pleines de dramaturgie, de tension ou de flamboyance), l’intrigue principale est très intéressante et d’une facture remarquable, les personnages (y compris ceux de troisième plan) sont vivants et très bien caractérisés, les codes des différents sous-genres abordés sont à la fois parfaitement maîtrisés et combinés avec brio, les combats sont magistralement décrits, et l’ambiance est envoûtante. Après, ma foi, l’exotisme me plaît aussi. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Jean-Philippe Jaworski met sur pied un système plutôt solide, jouant à un jeu d’ombre et de lumière avec le lecteur en en dévoilant assez pour être pertinent tout en laissant une part de mystère ma foi pas désagréable (pas de ce « ta gueule, c’est magique ! Là, les scènes importantes ou marquantes sont vraiment trop délayées à mon goût. Et pourtant rassurez-vous, arrivé au bout de l’ouvrage…On est plus qu’heureux du voyage entrepris. Le pays (ou plus précisément, la Cité-Etat dotée de possessions terrestres ou insulaires annexes) autour duquel tourne l’intrigue, Ciudalia, est modelé sur la Venise et la Florence de la Renaissance (depuis l’aspect Thallasocratique jusqu’aux noms des familles en passant par une bataille navale initiale qui évoque très fortement celle de Lépante ou l’emploi d’une monnaie appelée Florin, les indices dans ce sens ne manquent pas), croisée avec la Rome antique (citons notamment un système à deux co-consuls appelés Podestats -un civil, un militaire-, une forte importance du Clientélisme, une stratification sociale calquée sur celle de la ville aux sept collines, des Régiments dotes d’une identité très forte -Testanegra, etc- qui évoquent les Légions, et ainsi de suite). C’est une richesse. Passez par un des liens affiliés suivants pour votre achat, cela ne vous coûte strictement rien de plus ! Pour autant, il nous a livré une oeuvre unique, en terme de qualité et d’ambition, dans la Fantasy française, et pour cela, il est digne d’éloges. Après, il ya plusieurs mois que j’ai lu ce -très gros- roman, et je me souviens avec une grande netteté de certaines scènes (l’évasion par les toits étant un summum) comme le début dans les geoles des bateaux,ce qui démontre la qualité d el’écriture et l’impact de son univers mais je suis vraiment restée sur ma faim au terme de ces 680 pages et c’est dommage… ». Et du coup, moi qui n’avais pas prévu de lire Rois du monde, me voilà bien embêté 😀, Ouais, j’ai fait exprès pour t’embrouiller 😀.
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